Régis Guillen, Secrétaire Général des Compagnons Du Tour de France, émerge comme une figure emblématique au parcours atypique, façonné par les rigueurs de l'Institut Européen de Formation des Compagnons du Tour de France à Mouchard et les défis du Tour de France.
Cet homme au destin singulier incarne l'essence même de la formation Compagnonnique, où la passion du métier de menuisier se mêle aux enjeux cruciaux de la transition écologique.
Les souvenirs de Régis à l'Institut (septembre 2007) sont marqués par un premier retard et une colle, mais au-delà des anecdotes, c'est la rigueur qui demeure gravée dans sa mémoire.
"L’ingéniosité, se prendre en main, découvrir des ressources… c'est une formation atypique qui te lance et t'apprend la vie", confie-t-il.
Cette formation transcende les simples bancs de l'école, façonnant un individu prêt à affronter les complexités du monde.
Le passage d'élève à l'Institut à Compagnon du Tour de France s'est révélé naturel pour Régis.
Le Tour s'est imposé comme une évidence, un choix dicté par son besoin d’émancipation.
L'Institut, ne proposant pas le bac pro à l'époque, a tracé son chemin vers le Tour, parsemé de mois difficiles où la débrouille et la résilience ont été les maîtres-mots.
Son rôle actuel au sein de la Fédération Nationale à Paris dévoile une volonté d'insuffler des idées, de lier le monde associatif à la fédération.
"Nos sociétés Compagnonniques préparent nos jeunes à gérer nos institutions et les aider à s'adapter dans une société en constante évolution", voilà sa mission.
L'esprit du Compagnonnage, empreint de valeurs et de traditions, se manifeste dans son quotidien, entre sagesse, compétitivité, et le sens profond du partage.
À 30 ans, Régis constate son déclassement, une conséquence de l'évolution du métier de menuisier vers la pose et l'agencement haut de gamme.
Sa passion demeure, mais la nécessité d'innover se fait pressante. Sa soif d'apprendre l'a conduit à faire des études, du brevet de maîtrise à un master en école de commerce, alimentant une vision du monde influencée par son expérience en tant que Compagnon.
Les principaux défis pour Régis ont été liés à un manque de confiance en lui-même. Le syndrome de l'imposteur a été surmonté à travers des sacrifices, une période où il s'est coupé des siens pour se consacrer uniquement à ses études.
Ses influences, familiales et issues du Tour de France, l'ont accompagné tout au long de son parcours.
Certains Compagnons l'ont inspiré, insufflant une aura contribuant à faire évoluer le mouvement Compagnonnique.
Régis prône l'ouverture sur le monde, s'informer, et s'interroger pour mieux comprendre afin de continuer à rayonner dans la société française.
En conclusion, Régis Guillen, en tant que Compagnon du Tour de France, incarne la force de l'adaptation, la passion pour le métier, et une vision éclairée sur les enjeux contemporains. Son parcours singulier, mêlant rigueur, résilience et engagement, constitue une source d'inspiration pour les générations actuelles et futures.
Je salue Régis, un homme au cœur du Compagnonnage.
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